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Dividendes en SAS et en SARL : Comparatif

  • Photo du rédacteur: T2F Groupe
    T2F Groupe
  • 28 avr.
  • 7 min de lecture

Introduction aux dividendes


Les dividendes, ce terme qui fait rêver bon nombre de dirigeants d’entreprise ! Mais entre SAS et SARL, les règles du jeu changent subtilement... et parfois du tout au tout. Quand on gère son entreprise, comprendre comment optimiser sa rémunération est une clé essentielle pour maximiser ses revenus tout en allégeant sa fiscalité.


Que vous soyez dirigeant d'une SAS ou d'une SARL, la tentation de se rémunérer sous forme de dividendes est forte : moins de charges sociales, une fiscalité souvent plus douce, et surtout, la sensation agréable de profiter du fruit de son travail. Mais attention, tous les statuts ne se valent pas !


Dans cet article, on va décortiquer ensemble comment fonctionnent les dividendes selon le type de société, comparer leurs avantages et leurs limites, et surtout, répondre à LA question : vaut-il mieux opter pour une rémunération classique ou pour des dividendes ?


On entre dans le vif du sujet !


I- Définition et principes de base


Un dividende, c’est quoi exactement ? En termes simples, il s'agit d'une part des bénéfices de l’entreprise qui est reversée aux associés après l’approbation des comptes annuels. C’est une forme de "récompense" pour l’investissement et le risque que prend chaque associé dans l’entreprise.


Contrairement à un salaire, les dividendes ne rémunèrent pas un travail ou une prestation, mais la détention de parts ou d’actions. Et cette différence fondamentale emporte avec elle des conséquences majeures en matière de fiscalité et de charges sociales.


Voici les conditions principales pour pouvoir distribuer des dividendes :


  • Réaliser un bénéfice distribuable : pas de bénéfice, pas de dividendes.

  • Respecter les obligations légales : affectation des résultats (réserve légale, statutaire) avant toute distribution.

  • Décision collective : l’assemblée générale doit décider de la distribution.


🎯 En somme, les dividendes sont liés à la santé financière de l’entreprise, contrairement au salaire qui peut être versé indépendamment du résultat.


II- Pourquoi opter pour des dividendes plutôt qu’une "rémunération classique"?


Choisir de se verser des dividendes plutôt qu'un salaire peut sembler très séduisant, notamment pour éviter les lourdes charges sociales. En effet, dans bien des cas, un dividende subit une fiscalité moindre qu'une rémunération brute.


Voici quelques arguments en faveur des dividendes :

  • Optimisation fiscale : avec le PFU (prélèvement forfaitaire unique) à 30 %, la fiscalité est simplifiée et souvent plus douce qu'une imposition sur le revenu après charges sociales.

  • Flexibilité : on distribue des dividendes une fois les comptes arrêtés, et ce n’est pas une obligation annuelle.

  • Coût inférieur pour l’entreprise : contrairement à un salaire, les dividendes ne génèrent pas de cotisations patronales.

  • Patrimonialisation : recevoir des dividendes permet souvent d’enrichir son patrimoine personnel plus efficacement.


⚠️ Mais attention, tout n’est pas rose : Contrairement au salaire, les dividendes ne permettent pas d’acquérir de droits à la retraite, ni de couverture maladie.


Dividendes en SAS et en SARL

III- Le fonctionnement des dividendes en SAS


La SAS (Société par Actions Simplifiée) est particulièrement plébiscitée par les créateurs d’entreprise pour sa flexibilité et son régime social attrayant.


Régime fiscal applicable


En SAS, les dividendes perçus par les associés personnes physiques sont soumis :

  • Par défaut au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux).

  • Ou, sur option, au barème progressif de l'impôt sur le revenu après un abattement de 40 %.


Important : dans une SAS, aucune cotisation sociale n’est due sur les dividendes, même si vous êtes président. Ce point constitue un avantage majeur par rapport à la SARL.


Modalités de distribution


La distribution de dividendes en SAS suit une procédure stricte :

  1. Arrêté des comptes et affectation du résultat.

  2. Décision de distribution en assemblée générale ordinaire.

  3. Mise en paiement dans les délais définis par l’assemblée.

L’absence d’obligation de distribuer des dividendes donne une grande souplesse au président de SAS pour organiser sa rémunération.


IV- Le fonctionnement des dividendes en SARL


La SARL (Société À Responsabilité Limitée) est un autre choix classique pour les entrepreneurs, particulièrement adaptée aux projets familiaux ou aux petites entreprises. Mais attention : le traitement des dividendes y est très différent de celui de la SAS !


Régime fiscal applicable


En SARL, la fiscalité sur les dividendes perçus par les associés personnes physiques est la même qu’en SAS :

  • PFU de 30 % (prélèvement forfaitaire unique) en principe,

  • Option possible pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu avec un abattement de 40 %.


Cependant, une subtilité importante existe pour les gérants majoritaires : les dividendes excédant 10 % du capital social, des primes d’émission et des comptes courants d’associés sont soumis aux cotisations sociales.


Autrement dit, au-delà de ce seuil, une part importante des dividendes sera assujettie aux cotisations sociales du régime des indépendants (SSI, ex-RSI), ce qui réduit considérablement leur intérêt par rapport à une rémunération classique.


Modalités de distribution


Le processus de distribution des dividendes en SARL est assez classique :

  1. Approbation des comptes annuels et affectation du résultat.

  2. Mise en réserve légale obligatoire de 5 % jusqu’à atteindre 10 % du capital.

  3. Décision de distribution par l’assemblée générale ordinaire des associés.

  4. Paiement effectif des dividendes aux associés.


⚠️ En SARL, la distribution de dividendes doit être particulièrement bien documentée pour éviter tout risque fiscal ou social, notamment lors d’un contrôle de l’URSSAF ou des impôts.


IV- Comparatif des dividendes en SAS et SARL


Analyser les dividendes sans les comparer entre SAS et SARL serait passer à côté de l'essentiel : l’optimisation financière de la rémunération du dirigeant.


Fiscalité des dividendes en SAS vs SARL

Critères

SAS

SARL

Imposition par défaut

PFU 30 %

PFU 30 %

Option au barème progressif

Oui, avec abattement de 40 %

Oui, avec abattement de 40 %

Prélèvements sociaux

17,2 % inclus dans le PFU

17,2 % inclus mais + cotisations sociales (>10 % capital) pour gérant majoritaire

On constate donc que la SAS est plus avantageuse pour limiter la charge sociale sur les dividendes. En SARL, le gérant majoritaire voit ses dividendes "plombés" par les cotisations sociales au-delà du seuil de 10 %.


Cotisations sociales sur dividendes en SAS et SARL


En SAS : Aucune cotisation sociale supplémentaire n’est exigée sur les dividendes. Un gros atout pour ceux qui souhaitent se verser uniquement des dividendes !

En SARL : Les cotisations sociales frappent les dividendes excédant 10 % du capital et des apports. Cela peut représenter un coût très lourd et limiter l'intérêt d'une stratégie "tout dividende".


Exemple chiffré :

  • Dividendes versés : 50 000 €

  • Capital social : 10 000 €


En SARL : 10 % de 10 000 € = 1 000 € exonérés de cotisations sociales. Sur les 49 000 € restants, des charges sociales sont dues (environ 45 % !).

En SAS : la totalité est soumise uniquement au PFU.


Formalités de distribution des dividendes


Les formalités restent globalement identiques entre SAS et SARL : Arrêté des comptes, assemblée générale, décision de distribution. Cependant, les conséquences en cas d'erreur sont souvent plus lourdes en SARL en cas de redressement URSSAF.


V- Dividendes vs rémunération classique : Que choisir ?


Dilemme classique des dirigeants : Se verser un salaire ou des dividendes ? Le choix dépend de plusieurs facteurs comme votre besoin de couverture sociale, votre stratégie d’épargne et vos objectifs fiscaux.


Tableau comparatif entre dividendes et salaires


Critères

Dividendes

Rémunération classique

Charges sociales

Aucune en SAS (sauf prélèvements sociaux)

Oui (environ 45 % du brut)

Acquisition de droits (retraite, maladie)

Non

Oui

Fiscalité

PFU 30 % ou barème progressif

Impôt sur le revenu après abattement (10 % ou frais réels)

Flexibilité

Forte (pas d'obligation annuelle)

Moins flexible (contrat de travail, bulletin de paie)

Impact sur les aides sociales

Peut être neutre

Favorable (meilleure couverture sociale)

Coût global pour l'entreprise

Plus faible

Plus élevé


VI- Analyse des avantages et inconvénients


Dividendes

Avantages

  • Moindre coût pour l’entreprise ;

  • Simplification administrative (pas de fiche de paie mensuelle) ;

  • Optimisation fiscale personnelle.


Inconvénients

  • Pas de protection sociale (santé, chômage, retraite) ;

  • Dépendance au résultat de l’entreprise ;

  • Risque en cas de requalification par l’URSSAF.


Salaire

Avantages

  • Sécurité sociale, droits à la retraite, protection maladie/maternité ;

  • Revenus réguliers indépendants du bénéfice.


Inconvénients

  • Coût élevé pour l’entreprise ;

  • Imposition potentiellement plus lourde.



Conclusion


Optimiser sa rémunération en tant que dirigeant passe inévitablement par un choix stratégique entre salaire et dividendes. Et comme vous l'aurez constaté, ce choix dépend essentiellement de votre statut juridique (SAS ou SARL) et de votre situation personnelle.


👉 En SAS, la distribution de dividendes reste la solution la plus "light" socialement, permettant d’éviter les charges tout en bénéficiant d’une fiscalité allégée via le PFU ;

👉 En SARL, les dirigeants majoritaires doivent être vigilants : au-delà d’un seuil de 10 % du capital, les dividendes sont assujettis aux cotisations sociales, ce qui peut rendre l’opération bien moins attractive.


À travers ce comparatif détaillé, vous avez maintenant toutes les cartes en main pour choisir la meilleure stratégie adaptée à votre entreprise. N’oubliez pas non plus que la situation peut évoluer : Changement de statut, évolution de la fiscalité ou du social ...


Un conseil ? N’hésitez pas à consulter votre Expert-Comptable.


En somme : le bon mix entre salaire et dividendes est un art à maîtriser pour booster sa rémunération tout en minimisant les risques.


Les Experts de T2F Expert-Comptable vous accompagnent dans toutes vos problématiques juridiques, fiscales, et sociales.


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FAQ

Peut-on se verser uniquement des dividendes en SAS ou SARL ?

Oui en SAS, il est tout à fait possible de ne percevoir que des dividendes sans rémunération. En revanche, en SARL, cela peut être plus risqué : l’URSSAF peut requalifier des dividendes en salaires si elle estime qu’il existe un travail effectif non rémunéré.


Quel est le meilleur moment pour distribuer les dividendes ?

Le meilleur moment est après l’approbation des comptes annuels, généralement dans les six mois suivant la clôture de l’exercice. Il est également judicieux de tenir compte de sa situation fiscale personnelle pour optimiser l’impact des dividendes.


Les dividendes sont-ils imposables dès leur perception ?

Oui, en France, les dividendes sont imposables au moment de leur versement. Le prélèvement à la source s'effectue lors du paiement sous forme du PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique).


Peut-on cumuler salaire et dividendes en SAS ou SARL ?

Absolument ! C’est même recommandé dans de nombreux cas. Cumuler un salaire (pour sécuriser sa couverture sociale) et des dividendes (pour optimiser sa fiscalité) permet de bénéficier du meilleur des deux mondes.


Quel statut est le plus avantageux pour se verser des dividendes ?

La SAS est clairement plus avantageuse en matière de dividendes, car elle évite les cotisations sociales sur les sommes perçues. Toutefois, chaque situation doit être analysée selon les besoins de protection sociale et la stratégie patrimoniale du dirigeant.



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