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SARL, SAS ou auto-entrepreneur ? Choisir le meilleur statut juridique

  • Photo du rédacteur: T2F Groupe
    T2F Groupe
  • 24 avr.
  • 4 min de lecture

Le statut juridique (SARL/EURL, SAS/SASU ou micro-entreprise) conditionne la gouvernance de la société, le niveau de responsabilité financière de l’entrepreneur, la fiscalité applicable aux bénéfices et aux dividendes, ainsi que le coût de la protection sociale. La SARL demeure une forme robuste et encadrée ; la SAS offre une flexibilité statutaire propice aux levées de fonds ; la micro-entreprise constitue un régime simplifié adapté aux premiers tests de marché. Le choix rationnel s’effectue en confrontant ces paramètres au projet de l’entreprise, à l’horizon de chiffre d’affaires et à la stratégie de rémunération du dirigeant.


1. Enjeux du choix de forme juridique


Adopter un statut cohérent dès l’immatriculation réduit le risque de sur-cotisation, sécurise le patrimoine personnel et facilite l’accès au financement bancaire ou en capital. Le passage ultérieur d’une forme à l’autre reste possible, mais il entraîne des coûts (apport-cession, droits d’enregistrement, nouvelles annonces légales) et parfois une interruption d’activité.


2. Panorama des trois principaux statuts


2.1 Société à responsabilité limitée (SARL/EURL)


  • Responsabilité limitée aux apports ; aucun capital minimum légal (1 € symbolique), même si un capital plus élevé demeure recommandé ;

  • Direction assumée par un gérant, éventuellement associé unique en EURL ;

  • Option possible pour l’impôt sur le revenu (IR) pendant cinq exercices maximum, ou sans limite lorsqu’il s’agit d’une SARL dite « de famille ».​


2.2 Société par actions simplifiée (SAS/SASU)


  • Capital social libre ; grande latitude pour définir les droits des associés et l’organisation des pouvoirs dans les statuts ;

  • Direction assurée par un président assimilé-salarié ;

  • Compatibilité naturelle avec l’entrée d’investisseurs (actions ordinaires, actions de préférence, BSPCE).​


2.3 Micro-entreprise (régime auto-entrepreneur)


  • Aucun capital, formalités dématérialisées.

  • En 2025, un auto-entrepreneur conserve le régime micro-entreprise tant qu’il ne dépasse pas 188 700 € de chiffre d’affaires annuel pour la vente de biens (micro-BIC) ou 77 700 € pour les prestations de services et les professions libérales (micro-BIC / micro-BNC) ;


    SARL, SAS ou auto-entrepreneur

3. Gouvernance et responsabilité


Forme

Organe de direction

Responsabilité civile des associés

SARL

Gérant(s) nommé(s) dans les statuts ou par AGO

Limitée aux apports

SAS

Président (et organes librement créés)

Limitée aux apports

Micro

Entrepreneur individuel

Illimitée, sauf déclaration de patrimoine protégé​


4. Protection sociale du dirigeant


  • SARL (gérant majoritaire) : régime des travailleurs indépendants ; taux global autour de 45 % de la rémunération nette imposable.​

  • SAS (président) : régime général « assimilé-salarié » ; charges sociales d’environ 65 %, sans assurance-chômage obligatoire.​

  • Micro-entreprise : cotisations proportionnelles au chiffre d’affaires ; 24,6 % en 2025 avant relèvement à 26,1 % en 2026.


5. Fiscalité des bénéfices


  • IS : taux normal à 25 % depuis l’exercice ouvert au 1ᵉʳ janvier 2024 ; taux réduit à 15 % jusqu’à 42 500 € de bénéfices si les conditions de chiffre d’affaires et de capital sont réunies ;

  • IR (option temporaire) : possible pour les SARL et SAS de moins de cinq ans, sur décision unanime des associés ;

  • Micro-entreprise : imposition au barème après abattement ou prélèvement forfaitaire libératoire (1 % à 2,2 % du chiffre d’affaires selon l’activité).


6. Dividendes et distribution de résultat


  • SARL/EURL : La fraction distribuée excédant 10 % du capital social, des primes d’émission et des sommes versées en compte courant d’associé est soumise aux cotisations sociales du gérant ;

  • SAS/SASU : Les dividendes relèvent exclusivement du prélèvement forfaitaire unique de 30 % (12,8 % d’IR + 17,2 % de prélèvements sociaux), sans assujettissement aux cotisations

  • Micro-entreprise : Absence de dividendes, le bénéfice est réputé appréhendé par l’exploitant.


7. Formalités et coûts de création


Poste

SARL / SAS

Micro-entreprise

Rédaction des statuts

Obligatoire (acte écrit)

Non applicable

Annonce légale

Forfait ≈ 197 € en métropole pour SARL ; similaire pour SAS.​

Non applicable

Dépôt au greffe

35,59 € (2025) pour immatriculation commerciale ou artisanale infogreffe

Gratuit


8. Évolutivité et financement


  • SAS : Forme privilégiée des investisseurs en capital, grâce à la liberté d’émettre des actions de préférence et d’organiser les cessions sans clause d’agrément obligatoire ;​

  • SARL : Agrément obligatoire pour toute cession de parts à un tiers non associé, ce qui peut ralentir une levée de fonds ;

  • Micro-entreprise : Aucune entrée de capital externe possible ; passage à une société nécessaire dès que l’activité se développe.​


9. Tableau de synthèse chiffré


Critère décisif

SARL / EURL

SAS / SASU

Micro-entreprise

Taux global de cotisations dirigeant

~ 45 %

~ 65 %

24,6 % (2025)

Option IR

5 ans max (sauf SARL de famille)

5 ans max

N/A

Taxe sur dividendes

Cotisations au-delà de 10 % du capital

PFU 30 %

N/A

Plafond de CA

Aucun

Aucun

188 700 € de chiffre d’affaires annuel pour la vente de biens (micro-BIC) ou 77 700 € pour les prestations de services et les professions libérales (micro-BIC / micro-BNC)

Complexité administrative

Moyenne

Élevée (statuts sur-mesure)

Faible

10. L'avis de T2F-Expert-comptable


  • Évaluer le scénario de rémunération : La SAS sera souvent pertinente si le dirigeant prévoit une rémunération majoritairement salariale ; la SARL peut être avantageuse en cas de stratégie de dividendes encadrée ;

  • Projeter le chiffre d’affaires à trois ans : Rester en micro-entreprise au-delà des plafonds légaux expose à des régularisations fiscales et sociales ;

  • Anticiper l’entrée d’investisseurs : Privilégier la SAS pour accueillir rapidement des actionnaires sans restructuration ;

  • Arbitrer capitaux propres vs. crédibilité bancaire : Même si la loi autorise le capital à 1 €, inscrire au moins 1 000 € en SARL ou SAS demeure un signal positif auprès des partenaires financiers.



Conclusion


Le choix entre SARL, SAS et micro-entreprise ne doit pas être guidé par la seule simplicité administrative ; il relève d’une analyse globale intégrant gouvernance, protection sociale, fiscalité et perspectives de développement. Un diagnostic individualisé, réalisé avec votre expert-comptable, demeure la garantie d’une décision pérenne et économiquement optimisée.


Une question? Le service juridique du Groupe T2F-Expert-Comptable vous accompagne dans toutes vos démarches de création d'entreprise







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